S. Andréa Avellino,
premier biographe du bienheureux Paul Burali
L’évêque transforma l’épiscope en couvent
Devenu évêque contre son gré, il resta un ami de la pauvreté, comme le montrent les détails suivants. Ayant pris possession de l’évêché de Plaisance, il remarqua que les taxes de la chancellerie étaient exorbitantes et fit immédiatement une réduction. Le chancelier, qui perdait beaucoup, s’opposa à la réduction de ses revenus. Le saint évêque le consola par de douces paroles : « Ne te plains pas. Je veux vous dédommager ». Et il lui accorda un revenu de charité de l’évêché égal au montant du revenu réduit. De tous ses revenus, il faisait deux parts : l’une était consacrée à la nourriture et à la fourniture de serviteurs ; l’autre était distribuée en aumônes aux pauvres et en charité aux lieux pieux ou à la réparation des biens de l’évêque. Les bâtiments des écuries furent presque détruits, mais après avoir été restaurés, ils furent loués à un prix plus élevé. Les revenus de l’évêché augmentèrent. Mais l’évêque ne thésaurise pas, car plus il a de biens, plus il fait d’abondantes aumônes.
En tant qu’évêque et cardinal, il portait des « gibbons » et des chaussettes « usagées », commentant : « Celles-ci vont en dessous, qui peut les voir ? C’est dire s’il était un ami de la pauvreté dans sa personne. Ses vêtements de chambre étaient également inspirés par l’austérité.
À Plaisance, il ne gardait que quelques porteurs. Lorsqu’il rédigea son testament, il ne laissa à son neveu que des horloges et quelques livres. Il distribue le reste à des serviteurs pauvres et à des œuvres pieuses.
Conclusion.
J’ai écrit plus longuement la vie de ce Père, parce que j’ai été avec lui pendant 14 ans, en partie au monastère et en partie à Plaisance, et que j’ai été son ami intime et son confesseur. Et nous nous sommes souvent disputés la dernière place. Il voulait m’être soumis, parce qu’avant lui j’avais reçu les ordres sacerdotaux et avant lui j’avais été appelé à la religion. Mais je voulais lui être subordonné, parce qu’il était plus âgé, plus noble, plus savant, meilleur.
Prière
Ô Dieu, qui as manifesté dans le bienheureux Paul Burali les voies multiples et admirables de ton appel à la perfection chrétienne, accorde-nous le réconfort de sa protection céleste pour te suivre de tout notre cœur. Par le Christ notre Seigneur. Amen.
(petit silence pour demander la grâce que chacun porte dans son cœur)
Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire à Dieu.
Pensée du bienheureux Paul Burali :
« Et si tous les hommes du monde ont besoin de la vertu d’humilité, à plus forte raison les prélats et surtout le clergé, qui, plus ils sont grands, plus grand et dangereux est le compte qu’ils ont à rendre ».
QPRD
LE BIENHEUREUX PAUL BURALI, « AMI DE LA VÉRITÉ ET PÈRE DES PAUVRES », PRIE POUR NOUS !