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BIENHEUREUX PAUL BURALI : évêque de Plaisance, archevêque de Naples, cardinal – VIII

By Community Manager

Avr 10 2024

Actualité

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S. Andrea Avellino, premier biographe du Bienheureux Paul Burali

Il rapiéçait ses vêtements de ses propres mains

Lorsqu’il entra au monastère, on lui donna une grande bibliothèque remplie d’ouvrages de théologiens, de scolastiques, de moralistes, de Grecs et de Latins, dont il garda quelques exemplaires dans sa cellule. Il ne gardait avec lui qu’une partie de la Somme de saint Thomas, le Capreolus avec les Questions disputées et très peu d’autres livres. Lorsqu’il avait terminé un volume, il le remettait dans la bibliothèque et prenait l’autre. De ses propres mains, il rafistolait non seulement ses bas, ses gipponi et ses autres vêtements, mais aussi ses chaussures et ses pantoufles. Et il adorait porter de vieux vêtements. Lorsqu’il revenait de l’ambassade d’Espagne, il enlevait ses vêtements neufs, que la ville lui avait achetés, et les remettait dans l’armoire, en reprenant les vêtements effilochés qu’il avait laissés derrière lui et qu’il retrouvait intacts, parce qu’ils étaient trop usés et que personne n’avait voulu s’en servir.

Comme il n’était pas en bonne santé et qu’il avait l’estomac fragile, il ne pouvait pas manger de tous les aliments que l’on apportait à la table commune, mais il ne voulait jamais qu’on lui donne un couple d’œufs ou tout autre aliment spécial. Il se contentait de sa soucoupe, s’il y en avait une, ou mangeait du pain sec. C’est ce qu’il faisait lorsqu’il était sujet, et il n’a pas changé de style de vie lorsqu’il est devenu recteur.

Prière

Ô Dieu, qui as manifesté dans le bienheureux Paul Burali les voies multiples et admirables de ton appel à la perfection chrétienne, accorde-nous le réconfort de sa protection céleste pour te suivre de tout notre cœur. Par le Christ notre Seigneur. Amen.

(petit silence pour demander la grâce que chacun porte dans son cœur)

Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire à Dieu.

Pensée du bienheureux Paul Burali :

« Dans la vie religieuse, on se détache de l’amour des parents, des enfants et de tous les proches pour comprendre plus profondément et plus librement Dieu seul, afin qu’en comprenant Dieu, on puisse l’aimer, et que Dieu soit avec lui et en lui, en se reniant soi-même pour adhérer à Dieu. Pour lui, mourir, c’est gagner et être avec le Christ ».

QPRD